L'automobile sportive, classique et de course
Posté le 20/05/2015 Par Freddy CRESPIN dans Articles, PickUp
Posté le 12/12/2014 Par Freddy dans Articles, cyclecar, Classic
Au début des années vingt, la France sort péniblement de la guerre et l'industrie cherche de nouveaux débouchés. Parmi eux, l'automobile dont tous les français commencent à rêver. L'état donne un premier coup de pouce à l'idée de voiture populaire en créant par la loi de finances du 30 juillet 1920 la réglementation sur les « cyclecars » qui réduit à 100 francs la taxe annuelle de cette nouvelle catégorie de petites voitures, moins taxées que les véritables automobiles. Pour bénéficier de cette catégorie, un cyclecar doit répondre précisément à certains critères, en voici la définition officielle:
Cette limite de poids ne concerne pas divers accessoires : lanternes ou phares, roue de secours, démarreur, ..., et ne s'applique pas au poids des passagers !
De nombreux constructeurs vont se lancer dans la fabrication de cyclecars, donnant libre cours à leur imagination avec des créations originales et simplistes, bien souvent résultantes d'un compromis entre le motocycle et la voiturette. On peut classer en deux catégories les constructeurs de cyclecars :
http://cercle.amilcar.free.fr/?page=cyclecar&father=histoire
De toutes les voiturettes de sport qui naquirent en France après la première guerre mondiale, l’Amilcar fut la plus renommée et celle qui remporta le plus de succès. Son nom est l’anagramme de MM. Lamy et Akar qui la lancèrent.
Le premier modèle fut la Type CC ; il se présentait comme une automobile en réduction avec châssis classique, moteur à 4 cylindres latéral (903 cm3), boite à 3 vitesses et suspension par ressorts quart-elliptiques plus solide et plus homogène.
Amilcar proposa ensuite une version plus compétitive : le CS, dont la cylindrée avait été portée à 985 cm3.
Edmond Moyet, qui avait dessiné le premier modèle, dessina la CGS, munie d’un moteur latéral de 1074 cm3. La carrosserie étroite, aux deux places légèrement décalées pour laisser plus d'aisance au pilote, s'inspirait de celles des voitures de course de l'époque. Dans sa dernière version, la CGS, communément appelé « Grand-Sport », reçut le nom de CGSS ou Grand-Sport surbaissé. En général livré avec une carrosserie très étroite, où l'on avait accentué le décalage entre pilote et passager, le CGSS atteignait un bon 120 km/h.
En 1926, Amilcar proposa une version client du CO (Le prototype, type CO, dès sa première sortie en 1925, stupéfia les experts en battant le record du Mile lancé à 197,422 km/h de moyenne), le C6 ; Le moteur développait 107 ch à près de 7000 t/m. Avec cette voiture, Morel, en 1928, battit le record du kilomètre lancé à 210,770 km/h.
Remarquable réalisation technique, l'Amilcar 6 réussit à battre Salmson. Amilcar traversa même l'Atlantique, pour participer aux Cinq Cents Miles d'Indianapolis.
Frappée par la crise économique, Amilcar fut absorbée par Hotchkiss en 1939.
Posté le 28/10/2014 Par Freddy dans Articles, Modern, musée, museum, salon
Achevé le 19 octobre, le Mondial de l'Automobile de Paris 2014 a été un bon cru avec 1.253.513 visiteurs (soit plus qu'en 2012), des constructeurs dynamiques, des stands joliement décorés et des spectateurs enthousiastes.
"Avec plus de 100 premières, des stands de très grande qualité, une exposition historique exceptionnelle 'l’Automobile et la Mode' en co-production avec l’INA qui a attiré plus de 75% visiteurs et de nombreuses animations innovantes, le Mondial de l’Automobile 2014 fait toujours autant rêver", a déclaré Catherine Stucki, Directrice de la Communication du Mondial.
Posté le 19/09/2014 Par Freddy dans Articles, Lotus, Seven, Classic
La Lotus Seven est un mythe, un rêve comme bien des machines créées dans l'histoire automobile.
Connue et reconnue pour ses capacités dynamiques sur circuits, elle a fait le tour du monde des pilotes amateurs ou professionnels.
C'est ainsi que beaucoup de petits constructeurs se sont inspirés de sa philosophie pour créer leur version, leur inspiration, de la Seven, voire même des répliques de cette Seven.
Ce n'est apparemment pas le modèle ayant le plus de fabriquants de répliques dans le monde, puisque ce serait la Cobra ; mais, en faisant le tour des manifestations automobiles ou même du net, on se rend compte qu'il existe quand même quelques artisans passionnés de cette bestiole et qui la propose à la vente.
Nous allons donc essayer de faire ce tour du monde...
Commençons d'abord par la première, la VRAIE comme dirait certains : la lotus Seven. Sur le lien ci-dessous, vous retrouverez l'histoire des 4 versions S1 à S4 fabriquées par Lotus de 1957 à 1973.
Posté le 09/07/2014 Par Freddy dans Articles, Le Mans Classic
Le 6e Le Mans Classic a tenu toutes ses promesses : 6 plateaux très variés, de belles courses, encore plus de spectateurs (110.000), encore plus de voitures anciennes (8500 dans l'enceinte), et encore de la pluie!
Pour de nombreux pilotes, cette édition était une première, et pour beaucoup d'entre eux une première en course tout simplement! Il y avait sans doute de quoi s'inquiéter de la différence de niveau entre les pilotes, mais finalement très peu de casse à signaler (la plus dommageable étant celle, légère, de l'Alpine A442B conduite par Alain Serpaggi le dimanche après-midi).
Chaque pilote a eu le droit à sa course sous le soleil, dans la nuit du Mans et sous la pluie! un weekend marquant.
A noter également que de nombreux clubs ont fait l'effort d'être copieusement représenté : Comment ne pas être surpris de voir plus de 10 Matra Jet/Djet, une soixantaine de Riley, 25 Viper, 200 Lotus, ... et bien entendu plus de 1000 Porsche, toutes concentrées dans un même endroit. Même Sébastien Loeb nous a confié ne jamais avoir vu autant de Porsche dans un seul et même événement.
Un autre événement assez exceptionnel se déroulait en même temps que Le Mans Classic et faisait justement étape au Mans : Le 250 Tornano a Casa. C’est ainsi que Brandon Wang, grand collectionneur de Hong Kong et Ferrariste inconditionnel, a intitulé le rallye où il a invité une vingtaine de ses amis propriétaires de Ferrari 250.
Enfin, la traditionnelle vente aux enchères a aussi rencontré un vif succès, le record de ventes a apparemment été battu et plus de 8 voitures sur 10 ont été vendues. Vous pouvez retrouver le résultat de cette vente sur le site : http://www.artcurial.com
Plateau 1 (1923 - 1939) - Les Talbot toujours vaillantes
Les Talbot françaises dominent les trois manches réservées aux voitures de l’entre-deux-guerres. A l’issue de la première, le vainqueur de l’édition 2012, Christian Traber, prend une option sur la victoire en devançant son plus proche poursuivant de plus d’une minute. Arrêté inopinément en piste pendant de longues secondes, Michael Birch et son équipier Gareth Burnett perdent un temps précieux qu’ils s’emploient ensuite à rattraper lors des courses disputées dans la nuit puis le dimanche matin… Et ils réussissent finalement à coiffer le leader sur le fil ! Albert Otten sur BMW 328 complète le podium tandis que Ralf Emmerling emporte l’indice de performance au volant de sa Riley Brooklands.
Classement au scratch :
1. BIRCH-BURNETT (TALBOT 105 G052) en 2:19:55.407
2. TRABER (TALBOT LAGO EX-MONOPLACE) à 37"461
3. OTTEN (BMW 328) à 12'17"469
Indice de performance : EMMERLING (RILEY BROOKLANDS)
Supercar est un terme informel parfois utilisé pour qualifier des véhicules extrêmement performants pour leur époque. Le mot « supercar » est apparu pour la première fois le 11 novembre 1920, dans une publicité publiée dans le quotidien britannique The Times. Ce terme est très discuté dans la mesure où il n'en existe aucune définition officielle ; de fait, il n'existe pas de liste de modèles ainsi classés et chaque personne peut se faire sa propre idée de ce qu'est une supercar.
Certains magazines spécialisés dans la presse automobile en ont établi une définition à vocation interne.
Voici celle du magazine français Sport Auto : « une voiture ultra-sportive, aux performances extrêmes et hors de prix. Mais cela ne suffit pas : il faut qu'elle offre une technicité, des matériaux ou des solutions réservées à la compétition. Enfin et surtout, il faut qu'elle soit issue d'une production confidentielle, le plus souvent en marge des séries habituelles du constructeur. Qu'elle en soit la représentante ultime, l'ambassadrice de choc, la vitrine technologique »
Ou encore celle du site Focus-Auto.fr : « une voiture ultra-sportive, aux performances extrêmes, à la haute technicité avec des matériaux et des finitions luxueuses. Un véhicule innovant, produit à petite échelle parfois artisanale sous l'égide d'une célèbre marque qui la propose à un un prix exorbitant...»
Posté le 25/04/2014 Par Freddy dans Articles, break de casse, shooting break
Les breaks de chasse, minivans et autres monospaces ont-il leur place en sport automobile ? Pas vraiment si l’on se réfère au demi-siècle qu’il a fallu à Maranello pour reconnaître officiellement le châssis #2819 de la Ferrari 250GT Breadvan comme "véhicule d’intérêt historique". De son vivant, Enzo Ferrari n’éprouva que mépris pour ce projet farfelu sorti des têtes des ingénieurs Drogo et Bizzarrini (l'homme à l'origine du V12 qui équipera les Lamborghini pendant de nombreuses décennies) qu’il avait lui-même licenciés suite à une sombre dispute avec Madame…
Et pourtant, ce concept aérodynamique expérimental, qualifié de Breadvan (camion à pain) par les journalistes Anglais, n’avait pas démérité. En dépit des apparences, il était plus léger (935 kg) que le modèle GTO qu’il affrontait aux 24 Heures du Mans 1962. Même pénalisé par sa boîte à 4 vitesses, il était parvenu à suivre le rythme des meilleurs de sa catégorie jusqu’à son abandon à la 4ème heure de course.